Le 29 janvier, le Tribunal a été informé par les médias du fait que des infirmières affectées aux urgences de l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé de Laval auraient refusé à quelques reprises, durant la fin de semaine, d’entamer leur quart de travail aussi longtemps que leur équipe ne serait pas complète, obligeant ainsi leurs collègues à poursuivre le quart de travail précédent. À la première heure, lundi matin, le Tribunal a mandaté une conciliatrice pour prendre contact avec des représentants de l’employeur et du syndicat.
À la fin de la journée, le Tribunal a obtenu l’assurance verbale de la part des représentants du syndicat qu’ils prendraient les mesures nécessaires pour dissuader leurs membres de poser des gestes concertés pouvant porter atteinte au service à la population.
Par ailleurs, les médias ont rapporté que des infirmières avaient également utilisé des moyens de pression au Centre hospitalier affilié universitaire régional de Trois-Rivières, lors de la fin de semaine du 13 et du 14 janvier 2018. Dès qu’il a eu vent de cette situation, le Tribunal a mandaté une conciliatrice pour prendre contact avec les parties et s’assurer que les citoyens reçoivent les services auxquels ils ont droit.
En vertu du Code du travail, le Tribunal peut intervenir s’il estime qu’un conflit porte préjudice ou est susceptible de porter préjudice à un service auquel le public a droit. C’est dans cet esprit que le Tribunal informe le public des actions qu’il a posées. Le Tribunal continuera à surveiller ces différentes situations de près.